Philosophie et orthographe... Tous / Tout
Facebook regorge de belles phrases, pas toujours écrites avec une belle orthographe !
Un de mes amis a partagé celle-ci, qui me permet de rebondir sur le cas délicat de tout / tous.
Je vous laisse découvrir la perle :
Il est vrai que l'emploi de tout / tous peut susciter quelques interrogations, légitimes, étant donné que le mot "tout" peut avoir pas moins de 5 natures différentes : Définitions "tout" dictionnaire Larousse :
- adverbe, donc invariable, il s'applique à un adjectif ou à un autre adverbe. (Elle était toute contente)
- adjectif indéfini, l'emploi le plus fréquent, qui s'accorde, et recouvre différents sens selon son usage
- adjectif qualificatif, qui s'accorde, donc, également. (Il a mangé tout le chocolat)
- pronom indéfini invariable. (Tout va bien !)
- nom, seul cas dans lequel le pluriel "touts" est admis (Son œuvre artistique forme un tout / Leurs
œuvres artistiques forment des touts distincts mais qui s'entrecroisent)
Pour en venir au cas précis de notre exemple, il s'agit de l'emploi très commun de "tout" comme adjectif indéfini, il est utilisé ici en apposition, cas pour lequel Larousse donne la signification suivante : "Devant un nom (en général au pluriel), sans autre déterminant, indique que l'ensemble des cas de figure est considéré (le plus souvent en apposition)".
Le problème ici réside surtout dans l'accord entre le sujet ("changement(s)") et le verbe qui n'est peut-être pas apparu comme évident à l'auteur du fait de l'inversion.
Au niveau du sens, deux possibilités :
1° - "C'est grâce à elle que tous les changements débutent" >> "C'est grâce à elle que débutent tous changements"
2° - "C'est grâce à elle que tout changement débute" >> "C'est grâce à elle que débute tout changement".
Je penche pour la seconde forme, au singulier, qui évoque la notion de "chaque changement" / "n'importe quel changement" plutôt que "tous les changements, sans exception" qui serait le sens induit par la première possibilité utilisant le pluriel.
Malgré la définition du dictionnaire, les deux exemples cités me laissent perplexe, ne me paraissant ni significatifs, ni très logiques :
- des programmes tous publics (pour tous les publics)
- des véhicules tout-terrain (pour n'importe quel terrain ; ce qui ne semble pourtant pas exclure l'idée qu'il s'adapte à tous les terrains...).
Un de mes amis a partagé celle-ci, qui me permet de rebondir sur le cas délicat de tout / tous.
Je vous laisse découvrir la perle :
Il est vrai que l'emploi de tout / tous peut susciter quelques interrogations, légitimes, étant donné que le mot "tout" peut avoir pas moins de 5 natures différentes : Définitions "tout" dictionnaire Larousse :
- adverbe, donc invariable, il s'applique à un adjectif ou à un autre adverbe. (Elle était toute contente)
- adjectif indéfini, l'emploi le plus fréquent, qui s'accorde, et recouvre différents sens selon son usage
- adjectif qualificatif, qui s'accorde, donc, également. (Il a mangé tout le chocolat)
- pronom indéfini invariable. (Tout va bien !)
- nom, seul cas dans lequel le pluriel "touts" est admis (Son œuvre artistique forme un tout / Leurs
œuvres artistiques forment des touts distincts mais qui s'entrecroisent)
Le problème ici réside surtout dans l'accord entre le sujet ("changement(s)") et le verbe qui n'est peut-être pas apparu comme évident à l'auteur du fait de l'inversion.
Au niveau du sens, deux possibilités :
1° - "C'est grâce à elle que tous les changements débutent" >> "C'est grâce à elle que débutent tous changements"
2° - "C'est grâce à elle que tout changement débute" >> "C'est grâce à elle que débute tout changement".
Je penche pour la seconde forme, au singulier, qui évoque la notion de "chaque changement" / "n'importe quel changement" plutôt que "tous les changements, sans exception" qui serait le sens induit par la première possibilité utilisant le pluriel.
Malgré la définition du dictionnaire, les deux exemples cités me laissent perplexe, ne me paraissant ni significatifs, ni très logiques :
- des programmes tous publics (pour tous les publics)
- des véhicules tout-terrain (pour n'importe quel terrain ; ce qui ne semble pourtant pas exclure l'idée qu'il s'adapte à tous les terrains...).
Bref, pour moi, toute interprétation reste permise, en tout cas, pour ne pas subir de reproches, mieux vaut s'en tenir à l'usage :
"C'est comme ça, et pis c'est tout" !
Et le mot de la fin à Dany...
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