Une maman de Cerise un peu étourdie !
Vous connaissez les Carnets de Cerise ?
Très bonne BD jeunesse, agréable à lire pour les adultes aussi, pourquoi pas ?
Bien écrite (Joris Chamblain), avec beaucoup de fraîcheur, de belles illustrations d'Aurélie Neyret, une édition soignée (Éditions Soleil, collection Métamorphoses).
Pour ceux qui ne connaissent pas : une petite fille, Cerise, rêve de devenir romancière et rédige des carnets dans lesquels elle parle d'elle, de ses amies, mais surtout des énigmes qu'elle essaie de résoudre. Et il s'en passe, des choses, dans le village de Cerise ! Le Tome 1, Le zoo pétrifié, tout en posant le cadre de l'histoire, des relations de Cerise avec sa maman, nous emmène à la rencontre d'un ancien gardien de zoo désœuvré à qui Cerise et ses amis vont rendre un peu de baume au cœur.
Le tome 5, annoncé comme le tout dernier de la série (on peut toujours rêver à une éventuelle suite dans quelques temps...), nous fait vivre les années noires de Cerise, qui a perdu son papa à 4 ans, et un peu plus tard, sombré dans une longue dépression infantile dont elle n'a pas le souvenir. Elle en est sortie peu à peu grâce à son amour des histoires racontées par Mme Desjardins, romancière. La discussion avec sa maman se fait par carnet interposé, ainsi les mots et les émotions se libèrent, et la paix revient dans l'esprit de la petite fille.
Quelle belle conclusion !
Après tant d'éloges, j'ose à peine dire le pourquoi de cet article (peut-être devrais-je commencer un blog de critique littéraire, finalement !).
Une malheureuse erreur est restée dans les premières pages de l'ouvrage (page 22).
Une erreur plutôt grossière, que l'on peut mettre sur le compte de la précipitation.
Ce qui est ironique, c'est les phrases écrites par le personnage de la petite fille (Cerise, 10 ans et demi / onze ans), ici dans le stylo le plus épais) sont dans une orthographe parfaite (on peut remercier l'éditeur de n'avoir pas pris le parti d'introduire des erreurs d'orthographe pour faire plus "vrai").
C'est dans les paroles de la maman que l'on trouve ce malheureux "tu est".
Ce qui me fait penser à la formulation qui induit parfois des erreurs : "C'est moi qui" / "C'est toi qui", etc. On serait parfois tenté de mettre le verbe à la 3e personne (ma fille de 3 ans me dit souvent "C'est pas moi qui a cassé le verre !"). Mais dans ce cas, le verbe s'accorde bien avec la personne à laquelle renvoie le pronom "qui" :
"C'est moi qui ai..."
"C'est nous qui avons..."
"C'est vous qui avez..." etc...
Une erreur que j'ai retrouvée dans ce livre : Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher, aux éditions Glénat.
Là aussi, un livre plein de suspense, et très agréable à lire que j'ai dévoré en une soirée.
Pour en revenir à Cerise, c'est ma grande fille de 8 ans qui a fini toute seule de lire ce tome 5, tellement que, frustrée de ne pas connaître la fin de l'histoire, je le lui ai piqué pour le lire toute seule comme une grande, et je me suis régalée !
Très bonne BD jeunesse, agréable à lire pour les adultes aussi, pourquoi pas ?
Bien écrite (Joris Chamblain), avec beaucoup de fraîcheur, de belles illustrations d'Aurélie Neyret, une édition soignée (Éditions Soleil, collection Métamorphoses).
Pour ceux qui ne connaissent pas : une petite fille, Cerise, rêve de devenir romancière et rédige des carnets dans lesquels elle parle d'elle, de ses amies, mais surtout des énigmes qu'elle essaie de résoudre. Et il s'en passe, des choses, dans le village de Cerise ! Le Tome 1, Le zoo pétrifié, tout en posant le cadre de l'histoire, des relations de Cerise avec sa maman, nous emmène à la rencontre d'un ancien gardien de zoo désœuvré à qui Cerise et ses amis vont rendre un peu de baume au cœur.
Le tome 5, annoncé comme le tout dernier de la série (on peut toujours rêver à une éventuelle suite dans quelques temps...), nous fait vivre les années noires de Cerise, qui a perdu son papa à 4 ans, et un peu plus tard, sombré dans une longue dépression infantile dont elle n'a pas le souvenir. Elle en est sortie peu à peu grâce à son amour des histoires racontées par Mme Desjardins, romancière. La discussion avec sa maman se fait par carnet interposé, ainsi les mots et les émotions se libèrent, et la paix revient dans l'esprit de la petite fille.
Quelle belle conclusion !
Après tant d'éloges, j'ose à peine dire le pourquoi de cet article (peut-être devrais-je commencer un blog de critique littéraire, finalement !).
Une malheureuse erreur est restée dans les premières pages de l'ouvrage (page 22).
Une erreur plutôt grossière, que l'on peut mettre sur le compte de la précipitation.
Ce qui est ironique, c'est les phrases écrites par le personnage de la petite fille (Cerise, 10 ans et demi / onze ans), ici dans le stylo le plus épais) sont dans une orthographe parfaite (on peut remercier l'éditeur de n'avoir pas pris le parti d'introduire des erreurs d'orthographe pour faire plus "vrai").
C'est dans les paroles de la maman que l'on trouve ce malheureux "tu est".
Ce qui me fait penser à la formulation qui induit parfois des erreurs : "C'est moi qui" / "C'est toi qui", etc. On serait parfois tenté de mettre le verbe à la 3e personne (ma fille de 3 ans me dit souvent "C'est pas moi qui a cassé le verre !"). Mais dans ce cas, le verbe s'accorde bien avec la personne à laquelle renvoie le pronom "qui" :
"C'est moi qui ai..."
"C'est nous qui avons..."
"C'est vous qui avez..." etc...
Une erreur que j'ai retrouvée dans ce livre : Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher, aux éditions Glénat.
Là aussi, un livre plein de suspense, et très agréable à lire que j'ai dévoré en une soirée.
Pour en revenir à Cerise, c'est ma grande fille de 8 ans qui a fini toute seule de lire ce tome 5, tellement que, frustrée de ne pas connaître la fin de l'histoire, je le lui ai piqué pour le lire toute seule comme une grande, et je me suis régalée !
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