Des confitures au Figaro...
Ce matin, je trouve un article sur les relevés de notes au Brevet des collèges sur le blog du Figaro étudiant.
Le contenu, même si le journaliste dénonce un bulletin incompréhensible sans se donner la peine de vérifier dans les textes institutionnels, reflète la réaction que peuvent avoir les parents (tout comme les élèves, d'ailleurs) face à une feuille de notes où l'on trouve des énoncés pas très clairs et des barèmes plutôt variés (depuis des notes /5 pour la dictée, jusqu'à des notes /100, sans parler du contrôle continu...).
De plus, l'augmentation fulgurante de la proportion de mentions étonne.
Jusque là, tout reste normal...
Mais après la citation du témoignage d'une maman, drôle de découverte :
http://etudiant.lefigaro.fr/article/brevet-2017-ces-resultats-incomprehensibles_d3678e34-679d-11e7-8d20-2d6ece4fe616/
« "J'ai eu du mal à comprendre..." confit-elle. »
Visiblement, le journaliste a confondu le verbe "confier" (dévoiler une pensée, un sentiment) et le verbe "confire" (conserver des aliments dans du sucre, de l'alcool ou du vinaigre) !
Il aurait bien sûr fallu écrire « confie-t-elle ».
En effet, les verbes français se terminant par -ier en français, s'écrivent à la première et à la troisième personne du singulier au présent avec la terminaison - ie :
Ex :
Il confie, je justifie, je multiplie, il prie, il étudie, il crie...
L'autre piège est le futur : ce temps se formant sur l'infinitif du verbe, il ne faut pas oublier d'écrire le "e", même si on ne le prononce pas :
Ex : Il confiera, je justifierai, je multiplierai, il priera, il étudiera, il criera...
Il est dommage de voir que des journaux papier qui soignent en général leurs publications imprimées laissent passer des erreurs grossières dans leurs blogs, dans l'urgence d'écrire sur les sujets "brûlants" !
S'il est besoin d'une seconde preuve, une petite coquille sur le même site, sur le même sujet, mais datant de l'an dernier (2016) et qui n'a jamais été corrigée... un joli petit « purcentage » !
Le contenu, même si le journaliste dénonce un bulletin incompréhensible sans se donner la peine de vérifier dans les textes institutionnels, reflète la réaction que peuvent avoir les parents (tout comme les élèves, d'ailleurs) face à une feuille de notes où l'on trouve des énoncés pas très clairs et des barèmes plutôt variés (depuis des notes /5 pour la dictée, jusqu'à des notes /100, sans parler du contrôle continu...).
De plus, l'augmentation fulgurante de la proportion de mentions étonne.
Jusque là, tout reste normal...
Mais après la citation du témoignage d'une maman, drôle de découverte :
http://etudiant.lefigaro.fr/article/brevet-2017-ces-resultats-incomprehensibles_d3678e34-679d-11e7-8d20-2d6ece4fe616/
« "J'ai eu du mal à comprendre..." confit-elle. »
Visiblement, le journaliste a confondu le verbe "confier" (dévoiler une pensée, un sentiment) et le verbe "confire" (conserver des aliments dans du sucre, de l'alcool ou du vinaigre) !
Il aurait bien sûr fallu écrire « confie-t-elle ».
En effet, les verbes français se terminant par -ier en français, s'écrivent à la première et à la troisième personne du singulier au présent avec la terminaison - ie :
Ex :
Il confie, je justifie, je multiplie, il prie, il étudie, il crie...
L'autre piège est le futur : ce temps se formant sur l'infinitif du verbe, il ne faut pas oublier d'écrire le "e", même si on ne le prononce pas :
Ex : Il confiera, je justifierai, je multiplierai, il priera, il étudiera, il criera...
Il est dommage de voir que des journaux papier qui soignent en général leurs publications imprimées laissent passer des erreurs grossières dans leurs blogs, dans l'urgence d'écrire sur les sujets "brûlants" !
S'il est besoin d'une seconde preuve, une petite coquille sur le même site, sur le même sujet, mais datant de l'an dernier (2016) et qui n'a jamais été corrigée... un joli petit « purcentage » !
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